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Le bonheur et ses plaisirs repensés

" Je trouve mes plus grands bonheurs dans les petits plaisirs"  - Françoise Chandernagor


Il y a quelques années, lorsque  j’ai démarré ce blogue, je commençais ma quête aux PLUS. Je croyais que derrière ce mot se trouvait le bonheur. Plus d’espace, plus de visibilité, plus d’avoirs, plus d’argent, etc.  J’étais nouvellement propriétaire de ma maison, complètement en amour avec monsieur J j’emménageais avec ce dernier et contrairement à aujourd’hui, j’étais riche de temps libres.  Pourtant j’en voulais plus. Plus de quoi au juste ?
Ah oui, plus de santé ! Cette même année-là, on m’a diagnostiquée un adénome hypophysaire. En d’autres mots, on m’annonçait une tumeur dont une batterie de tests à passer m’indiquerait si ce bobo était malin ou bénin. Je vous jure qu’apprendre une telle nouvelle et une telle attente, ça vous en brasse des émotions et des réflexions !
Alors à force de penser, j’en suis venue au constat que ma vie ne pouvait s’arrêter là. Que je voulais vivre plus.  Plus de projets, plus de réalisations personnelles, plus de défis et de hobby. Cela tombait à point, puisqu’un journal culturel me proposait une vitrine pour critiquer ce que j’aimais le plus à l’époque : l’art de la table et de la fourchette !
En parallèle, je voulais une extension de notre amour, à Monsieur J et à moi. Je voulais une personne de plus à la maison, à aimer, avec qui jouer et avec qui partager une multitude de joies et d’heureux évènements. Surtout que les médecins ayant découvert ma tumeur me confirmaient que le projet bébé était lourdement affecté par l’intrus sur mon hypophyse.  Qu’il serait difficile pour Monsieur J et moi de se multiplier et que dans le meilleur des cas, un minimum de 12 à 24 mois étaient nécessaires pour découvrir si la maternité était quelque chose de possible pour moi… pour nous. Au début j’étais anéantie, découragée. Mais mon optimiste de Monsieur J m’a conseiller de voir la situation autrement, de lâcher prise et simplement faire confiance à la vie ! Et il avait raison cet amoureux de penser ainsi, parce que 8 semaines plus tard (oui, oui, 8 semaines… pas 8 mois, pas 12 ni même 24 mois tel que l’on nous avait préparé) nous étions 3.
Si enchantée à l’idée de mon bébé, j’ai pratiquement tout laissé tomber. Fini le blog, fini la critique journalistique, fini le stress, les compétitions au travail, etc. J’ai tout misé sur ma santé et mon beau bébé que l’on nommera Mamzelle Chibouki.
Un peu plus de deux années ont passé. Déjà. Et récemment quelqu’un m’a présentée comme « blogueuse » et critique culinaire. Ouch ! « Non, non, tout ça s’est terminé il y a un bout », me suis-je empressée de rétorquer. « Ah, oui ? Et ça ne te manque pas? », m’a-t-on questionnée….Je cherche encore la réponse. Des fois, oui. Parfois, non.  
Chose certaine, j’ai compris que le bonheur n’est pas dans les PLUS que je cherchais. Qu’il a maintenant tout son sens dans les petites choses qui valent tant à mon cœur. Le bonheur, il est dans mon quotidien et dans mes oreilles lorsque j’entends ma fille rire ou chanter du Foster the People du haut de ses 22 mois. Il est dans mes yeux lorsque je la vois s’épanouir ou encore lorsque j’ai mon amoureux devant moi. Le bonheur il est dans mes poumons lorsque je respire l'air de ceux qui m’entourent, par le sens et l’importance véritable que l’on accorde aux choses.  Il n’est pas dans les fleurs du tapis, mais plutôt dans les sourires ou les attitudes que l’on décide volontairement de s’approprier.  Le bonheur passe d’abord par soi, alors on doit arrêter de regarder ailleurs pour le trouver. Et ça, du moins pour cette fois-ci, je croyais plus pertinent à partager qu’une recette de bouchées sucrées.  

1ere critique culinaire

C'est avec grand plaisir que j'ai accepté le défi d'être pigiste/critique culinaire pour le journal Voir, dans la région de Gatineau/Ottawa.
Et aujoud'hui, jour J, c'est la publication de ma toute première critique !
Je suis allée au Coriander Thaï dans le centre-ville d'Ottawa.
Voici le compte rendu : http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=3§ion=21&article=72012

La semaine prochaine ce sera.... euh, bien je ne peux pas vous l'annoncer... mais je peux vous dire que c'est un endroit qui se distingue par sa cuisine bistro/pub, sa liste de vin et.... ses charcuteries ! Un pionnier en son genre dans la Capitale du pays !

Bonne semaine et... bonne bouffe !

Un bon verre de limonade

À compter d'aujourd'hui, un peu partout à travers le Québec, ce sera la canicule.
Et qui dit vague de chaleur, dit aussi déshydratation. Et on se lasse assez rapidement de boire que de l'eau et je ne suis pas nécessairement une fan des boissons et jus dont la teneur en sucre est hyper élevée... pas très santé mettons... Et on ne peut malheuresement pas tous survivre en ne buvant que de l'alcool - quoi que j'en connais certains qui y arrivent presque, mais... hi hi hi - 

Alors pourquoi ne pas se faire une bonne limonade maison?  Nettement moins coûteuse que celle vendue en magasin, elle est très rafraîchissante et la bonne nouvelle est que l'on contrôle soi-même son apport en sucre !

Pour un peu plus de flafla, j'y mettrais même des petits fruits congélés ou encore des cubes de glace mentholés (déposer une feuille de menthe au centre de chaque cube avant la congélation).  Et si le service s'adressait à un ''public'' plus averti, je la mélangerais à un peu d'alcool (tequila ou vodka) et des tranches d'agrumes.  Faites de même et vos convives en seront ravis et en redemanderont, j'en suis certaine !


Limonade maison (1 pichet d'environ 4 1/2 tasses)

Ce qu'il vous faut...
- 4 tasses d'eau glacée
- Le jus de 2 gros citron
- 1/4 de tasse de sucre blanc (plus  ou moins, selon votre dent sucrée)

Rouler les citrons sur une planche à découper ou le comptoir avant de les presser.
Extraire le jus en s'assurant de n'y trouver aucun pépin.
Mélanger tous les ingrédients et servir. 
Dans un pichet de verre, la limonade se conserve très bien au frigo pendant quelques jours.






Défi Daring Bakers Juin 2010

The June 2010 Daring Baker’s challenge was hosted by Dawn of Doable and Delicious. Dawn challenged the Daring Bakers’ to make Chocolate Pavlovas and Chocolate Mascarpone Mousse. The challenge recipe is based on a recipe from the book Chocolater Epiphany by Francois Payard.


Bon, je dois l’avouer, je n’avais absolument aucune envie de relever ce défi culinaire. Il ne me plaisait pas à l’œil, ne me donnait pas l’eau à la bouche… Et moi, si mes sens ne sont pas titillés eh bien, la motivation ne risque pas de s’éveiller. Ceci expliquera sûrement mon retard quant à sa publication et surtout, la platitude de sa présentation. Contrairement à d’autres comparses de mon groupe, je n’ai pas cherché à réinventer la roue. J’ai simplement suivi la recette. Pas de modifications, pas d’embellissements, pas de flafla… bref, pas d’intérêts.

Le défi Daring Baker du mois de juin 2010 a été lancé par Dawn du blog Doable and Delicious. L’hôtesse nous a mis au défi de faire des Pavlovas, des espèces de meringues, garnis d’une mousse au mascarpone chocolatée et arrosée d’un coulis de crème anglaise au mascarpone. La recette lui fut inspirée du livre de François Payard; Chocolater Epiphany.

J’ai donc passé deux heures à concocter ce dessert tout en essayant de me convaincre que peut-être je serais agréablement surprise du résultat. Une bouchée a suffi pour me prouver le contraire. Mes appréhensions se sont avérées vraies. Le goût est… hum, les mots me manquent… Au fait il n’y avait pas vraiment de goût. Il y avait plutôt un parfum de sucre trop prononcé marié à une omniprésence de mascarpone ce qui rendait la chose désagréable et relativement indigeste. Tellement que je ne vous partagerai pas la recette cette fois-ci. Je ne voudrais pas être tenue responsable du blocage de vos artères et par conséquent, vous voir subir un pontage…

Ceci me fait à nouveau réaliser que souvent les choses les plus simples sont les meilleures.



Défi Daring Cook, mai 2010 : la montagne Enchilada et sa salsa à la mangue



Our hosts this month, Barbara of Barbara Bakes and Bunnee of Anna+Food have chosen a delicious Stacked Green Chile & Grilled Chicken Enchilada recipe in celebration of Cinco de Mayo! The recipe, featuring a homemade enchilada sauce was found on www.finecooking.com and written by Robb Walsh.

Le défi Daring Cook du mois de mai, proposé par l'hôte Barbara - de Barbara Bakes - et Bunnee - de Anna+Food, était en l'honneur de la fête mexicaine Cinco de Mayo : des enchiladas empilés et recouverts d'une sauce verte épicée.  Retrouvée sur le site http://www.finecooking.com/, la recette a initialement été publiée par Robb Walsh.

Voici donc mon aventure.. muy caliente ! 




(donne 4 montagnes.... donc pour 4 à 6 personnes)

Ce qu'il vous faut...
- 8 piment forts Anaheim (dans mon coin, c'est impossible à trouver... je me suis donc rabattue sur des piments forts hongrois.  Ils sont aussi verts et épicés que les Anaheim)

- 8oz de tomatillos en conserve (petites tomates vertes... si vous réussissez à en trouver des fraîches (un exploit), il vous en faudra environ 4-5 de taille moyenne)

- 4 tasses de bouillon de poulet maison ou du commerce
- 1 gousse d'ail, émincée
- 2 c. à table d'oignon jaune, émincé
- 1 c. à thé d'origan séché
- 1/2 c. à thé de sel Kosher
- 1/4 c. à thé de poivre noir
- 2 c. à table de fécule de maïs diluée dans 2 c. à table d'eau
- 2 poitrines de poulet OU l'équivalent en boeuf, porc, crevettes, alouette !
- 3 c. table d'huile (pour la friture.... avant de grimacer et hésiter, lisez jusqu'à la fin....)
- 12 petits tortillas
- 6 oz de fromage Monterey Jack, râpé
- Sauce forte (Tabasco, Frank's...), au goût et même facultatif
- Coriandre

Si vous décidez également de faire la salsa à la mangue, les ingrédient sont listés à la fin.


Rôtir les piments

*J’enfile toujours des gants de caoutchouc, spécialement réservé à cet effet, lorsque je manipule des piments forts. Cela évite de fâcheux incidents, comme des brûlures aux yeux et au nez parce que ces derniers avaient la gratouille. Parlez-en à Mr. J, il en sait quelque chose !

Badigeonnez les piments d’un peu d’huile végétale et les déposer sur une plaque à biscuit recouverte de papier aluminium. Grillez au four (BROIL) jusqu’à ce que la pelure noircisse. Tournez les piments pour que le noircissement se fasse de manière égale. Une fois entièrement grillés, mettez les piments dans un sac de papier et laissez tiédir. Lorsqu’ils seront à température ambiante, retirez les tiges des piments. Une bonne partie des pépins suivra. Incisez les piments dans le sens de la longueur, enlevez les pépins restants et grattez la chair qui, elle, s’enlèvera facilement de sa pelure. Coupez cette dernière en de grossiers morceaux. Réservez.
SURTOUT, NE RINCEZ PAS VOS PIMENTS…. LA SAVEUR EN SERA DIMINUÉE !


Sauce verte épicée (Green Chile Sauce)

Au robot ou au mélangeur, réduisez les tomatillos en purée. Si vous avez réussi à dénicher des tomatillos fraîches, vous devrez les faire bouillir de 5 à 10 minutes avant de procéder à leur transformation.

Dans une moyenne casserole, mélangez la purée de tomatillos, le bouillon de poulet, la chair des piments, l’oignon, l’origan, l’ail, le sel et le poivre. À feu moyen-élevé, apportez à ébullition et laissez mijoter une dizaine de minutes. Ajoutez le mélange de fécule et laissez mijoter à nouveau, de 10 à 15 minutes, tout en brassant fréquemment. Réduisez le liquide jusqu’à ce que vous obteniez une consistance relativement épaisse et une quantité approximative de 4 à 5 tasses.

La recette initiale n’en faisait pas mention, mais j’ai passé le tout – à nouveau – au mélangeur afin d’obtenir une texture lisse et épaisse.

Ajustez l’assaisonnement de votre sauce, au goût. Si vous l’aimez encore plus piquante, n’hésitez pas à ajouter de la Tabasco ou toute autre sauce piquante du commerce.


Viande

Préchauffer le four à 450®F.

Les indications du défi suggéraient de saisir la viande au BBQ (à gaz ou au charbon), à feu moyen-élevé. Mais puisque les derniers jours étaient pluvieux et/ou froids, j’ai préféré l’option cuisinière dans le confort de ma maison.

La recette initiale suggérait aussi de cuire, comme viande, du poulet (2 poitrines désossées). Comme notre semaine, à Mr. J et moi, s’est principalement résumée à végétarisme et poulet, j’ai cru qu’il serait bon de renflouer les coffres côté globules rouges…

Dans une poêle extrêmement chaude, j’ai saisi deux beaux steaks rouges et saignants (désolée pour les végés… ça m’arrive une fois de temps en temps d’avoir la faim du Cro-Magnon), préalablement assaisonnés, que j’ai ensuite coupé en lanières.

Il important de ne pas trop cuire la viande, puisqu’elle sera enfournée pendant une vingtaine de minutes. Remarquez que vous pouvez aussi bien réussir cette recette avec du porc, des crevettes, etc… Même que les végétariens pourraient l’essayer avec du sans-viande hachée et assaisonnée à la mexicaine.


L’assemblage des montagnes Enchiladas

J’aurais tendance à dire que la prochaine étape, la friture des tortillas, est facultative, mais pour l’occasion je devais relever le défi le plus précisément possible….. alors ma phobie des gras en a pris un coup! Tant pis… et je dois avouer que cela a rendu la texture du plat assez intéressante : croustillante sur les bords et plus moelleuse vers le centre.

Donc, vous chauffez un peu d’huile dans une poêle et vous y faites frire vos petits tortillas. 15 à 20 secondes suffiront pour chaque côté. Bien sûr, il est plus que requis de bien éponger les tortillas à la sortie de leur bain d’huile. De bons papiers absorbants relèveront facilement la tâche.

Une fois les tortillas cuits, prenez deux grands plats en pyrex et étendez dans chacun d’eux une mince couche de sauce. Déposez ensuite deux tortillas, côtes à côtes, dans chaque plat allant au four. Répartissez ½ tasse de sauce sur les tortillas. Par après, partagez la moitié de la viande et recouvrir encore d’une ½ tasse de sauce, puis le tiers du fromage râpé. Rajoutez un tortillas sur chaque montagne, le reste de la viande, d’autre sauce et un autre tiers du fromage. Finissez le tout en rajoutant un dernier tortillas à chaque montagne et, bien sûr, de la sauce et ce qu’il vous reste du fromage. Enfournez le tout à 450®F, pendant 20 minutes. Laissez ensuite tempérer pendant 5 à 10 minutes.


Manger

Finalement, les instructions du défi suggéraient de décorer le tout avec de la coriandre. Personnellement, je trouvais ça un peu, comment dire… BLEH ! Alors j’ai décidé d’improviser une petite salsa de mangue (1/2), coriandre hachée (une petite poignée), tomates cerise (5-6, en dés) et jus de lime.



Mucho bueno !

Lait frappé au chocolat et à la banane

Que ce soit en semaine lorsque je suis pressée ou en fin de semaine, alors que je sais que mon souper sera de taille gargantuesque, les smoothies et les laits frappés font mon affaire. La recette suivante est l’une que je préfère le plus. En plus de me donner un apport protéiné considérable, elle goûte bon… on ne pourrait deviner qu’elle contient du tofu ! Rapide à faire, je tiens à vous la partager pour ces matins où elle pourrait grandement vous dépanner.

 (Donne 2 très grands verres ou 4 de taille moyenne)

Ce qu'il vous faut ...
- 300g de tofu dessert (personnellement, j'utilise un emballage de 2pqts Sunrise Soya.  Ils sont aromatisés.  Leurs parfums sont Original, Pêche et mangue, Banane, Amandes, Noix de coco et Gingembre.)

- 2 bananes, tranchées
- 2 tasses de lait 1% au chocolat ou de lait de soya au chocolat 
- Quelqeus feuilles de menthe (facultatif)

Simplement tout mettre dans le mélangeur et procéder jusqu'à ce que le tout soit d'une belle texture fouettée et onctueuse.      

Effectivement, avec les petits plaisirs viennent les grands bonheurs !



Ca fait quelques jours que je n’ai pas eu la chance de ``blogger``. Quelques jours où je n’ai pas mis les pieds dans la cuisine. Quelques jours où j’assistais à un forum parlementaire. Quelques jours où j’ai profité de délicieux repas et qui, en plus, m’étaient servis.

Au fait, la dernière fois où j’ai passé du temps dans ma cuisine il y avait de la visite chez moi. Des fous rires, des sourires, du beau temps et de très agréables moments. Il y avait une petite fille aussi… une très jolie petite fille, qui s’émerveille devant la vie et qui nous fait constater que rien n’est compliqué… et qu’effectivement, avec les petits plaisirs viennent les grands bonheurs !

Un petit bijou de vie qui me rend très fière d’être sa ``matante`` C !

une petite princesse qui attend son plat ...

"Goûteur ! Cessez de prendre ces photos et nourrissez-moi !"

Des petits fruits, comme c'est bon !


"Quoi, mon plateau des déjà vide !?! C'est la catastrophe !!!"

Mais non ! Quand il n'y en a plus... il y en a encore !