Je ne suis pas une Lohan... même si je suis en désintox !

Cette semaine je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de ``blogger`` et encore moins de cuisiner. Non. Depuis lundi dernier je m’affère à me désintoxiquer. Rien de très sérieux. Papa, maman et amis, soyez sans craintes : je ne suis pas une Mlle Lohan à en devenir. Je ne me purifie pas d’excès de débauches, je fais seulement une cure… un nettoyage du printemps, mettons !

Au menu ? Hum….. De l’air, de l’eau, du jus vert, encore de l’air et de l’eau, de la viande maigre dans son plus simple appareil, beaucoup de légumes, quelques fruits et produits laitiers, de l’air, de l’eau… vous voyez le portrait ?

Bref, j’assume mon choix, mais laissez moi vous dire à quel point vous n’avez AU-CU-NE idée à quel point je me meurs pour un bon espresso (eh oui, la désintox bannit toute forme de caféine : café, chocolat, thé, etc.) et un repas qui ne seras pas constitué de jus vert, d’algues, d’air, d’eau, encore d’air, d’eau… Entre temps, prenez une bonne bouchée à ma santé !

Mon premier défi Daring Cooks

The 2010 April Daring Cooks challenge was hosted by Wolf of Wolf’s Den. She chose to challenge Daring Cooks to make Brunswick Stew. Wolf chose recipes for her challenge from The Lee Bros. Southern Cookbook by Matt Lee and Ted Lee, and from the Callaway, Virginia Ruritan Club.

Le défi Daring Cooks du mois d’avril a été présenté par Wolf’s Den. Wolf a choisi de mettre au défi les cuisiniers ‘’oséistes’’ en faisant un Brunswick Stew (un plat sud-étatsuniens). Wolf a sélectionné les recettes de son défi dans deux livres de recettes, soit The Lee Bros. Southern Cookbook, de Matt Lee et Ted Lee, ainsi que Callaway du Club Virginia Ruritan Club.



Pour ceux et celles qui se questionnent, le défi Daring Cooks est un challenge culinaire orchestré par le site Daring Kitchen; une espèce de société culinaire virtuelle dont je fais partie. Fondé en 2006 par une torontoise, Ivonne, et une dame de l’Ohio, Lisa, Daring Cooks est un lieu d’échange pour une multitude d’épicuriens culinaires. Le but est d’enseigner, partager et stimuler à la fois de nouvelles techniques de travail et recettes. Les membres sont libres d’adhérer à un ou deux groupes : les Daring Cooks (cuisiniers ‘’oséistes’’) et/ou les Daring Bakers (boulangers ‘’oséistes’’). Pour ma part, je fais partie des deux groupes, moi qui suis complètement fana de tout ce qui touche la nutrition et le culinaire.
Enfin, voici mon premier défi Daring Cook. Je dois avouer qu’initialement j’avais plus ou moins l’envie de le compléter. Je crois que c’est parce que mère nature s’est faite nettement plus clémente qu’à l’habitude et que de manger un tel plat m’est plus ou moins tentant dans ces conditions. Par contre, je dois avouer qu’après avoir complété et goûté mon Brunswick Stew j’ai rapidement changé d’avis. C’est très goûteux et… réconfortant ! Le genre de mets que l’on se concocte après avoir passé une partie de la journée au froid et que l’on a qu’une seule envie : se réchauffer et se ‘’doudouner’’ !

Certes, je ne risque pas de refaire ce plat au cours de prochains mois, mais je vous assure que je répèterai l’expérience dès le retour de la saison des pots Mason !

PS: Moi j'ai décidé de faire la 1/2 recette puisque nous ne sommes que deux à la maison.  En résultat, j'ai obtenu trois pots Mason 1L + un délicieux souper. 


Ce qu'il vous faut...
- 1/4 de lb de lardons grossièrement coupés
- 2 piments Thai ou Serrano épépinés et applatis (vous pouvez aussi utiliser des piments rouges séchés)
- 1 lb de lapin sans la peau (pour me faciliter la vie, j'ai opté pour des poitrines de lapin désossées)
- 4 à 5 livres de poulet sans la peau et avec le moins de gras possible
(encore une fois, je me la suis coulé douce en prenant des hauts de cuisses sans la peau et sans os)
- 1 c. à table de sel de mer (moi j'en ai utilisé un aromatisé à la méditerranéenne)
- 8 à 12 tasses de bouillon de poulet du commerce ou maison
(personnellement, j'ai échangé une des tasses pour un jur de pommes pur (pas concentré))
- 2 feuilles de Laurier
- 2 grosses branches de céleri
- 2 lbs de pommes de terre à chair jaune, du genre Yukon Gold, pelées et en gros dés.
- 1 et 1/2 tasses de carottes pelées et coupées en dés
- 4 oignons de taille moyenne, hachés
- 2 tasses de maïs frais, de préférence, sinon congelé
- 3 tasses de fèves de lima
(la recettes originale demande des Butterbeans, mais j'ai été incapable d'en trouver par ici...)
- 4 tasses de tomates entières, pelées et égoutées
- 1/4 de tasses de vinaigre de vin rouge
- le jus de 2 citrons
- de la sauce Tabasco, au goût

Dans une énorme marmite, (la plus grosse que vous avez... vous savez, celle du type je m'apprête à faire un repas pour toute une armée ?  Eh bien, prenez celle là !) faire revenir les morceaux de lardons à feu moyen-élevé.  Lorsqu'ils commencent à devenir croustillants, retirer et réserver dans un bol.  Garder le gras des lardons dans la casserole et y dorer les piments forts.  Griller ceux-ci jusqu'à ce le tout sente bon et fasse picotter votre nez.  Une fois la grillade complétée, mettre de côté avec les lardons.

Assaisoner toutes les surfaces de la viande et faire brunir le tout dans la marmite.
Pour de meilleurs résultats, débuter avec la viande de lapin et terminer par la viande de poulet.
Réserver, tout comme les piments et les lardons.

Déglacer la casserole avec 2 tasses de bouillon (ici, j'ai pris une tasse de bouillon et une tasse de jus de pomme pur).  Gratter le fond de la casserole pour bien dégager les sucs.  Cela donnera un maximum de goût au plat.  Le bouillon prendra une jolie couleur ambrée. Porter à ébullition et réduire de moitié.

Ajouter le reste du bouillon, les feuilles de Laurier, le céleri, les pommes de terre, les viandes, les lardons et les piments.  À feu moyen-élevé, ramener à ébullition. 

Réduire le feu au minimum, puis couvrir pour une heure et demie.  Ne pas oublier de brasser à toutes les 15 minutes.  

Si la viande n'est pas désossée, c'est à cette étape-ci que l'on doit la retirer et le faire.  Il faut également enlever les feuilles de Laurier, le céleri et les lardons.  Jeter ou, préférablement, composter :) (Personnelement, j'ai conservé les céleris dans la casserole)  Remettre la viande, accompagnée des carottes.
Brasser doucement et apporter une autre fois à ébullition et faire mijoter à découvert pendant 25 minutes.

Ajouter les oignons, le maïs, les fèves et les tomates.  Écraser avec les tomates avec les mains afin d’en faire de gros morceaux imparfaits. Brasser et laisser mijoter environ 30 minutes ou jusqu’à ce que les oignons et les fèves soient tendres.

Retirer du feu. Ajouter le vinaigre et le jus de citron, puis bien mélanger.
Rectifier les assaisonnements au besoin et ajouter de la sauce Tabasco au goût.

Manger immédiatement ou encore attendre 24 heures ce qui, à mon humble avis, est encore meilleur. 
Servir ce plat sur n'importe quel type de riz, de nouilles aux oeufs ou tout simplement l'accompagner d'une bonne tranche de pain et une salade de verdures.


Chou, des sushis !

L’univers des sushis ne m’est plus étranger…enfin ! Hier, mon amie Mme. P et moi sommes allées suivre un atelier culinaire sur ces petites bouchées de riz et de poisson. Donné par la très professionnelle Catherine Hubert de Cuisine et Assistance, le cours nous a principalement appris à confectionner des Makis et des Nigris, ainsi que quelques petites sauces.

J’ai été agréablement surprise d’apprendre que les sushis peuvent être congelés dans une pellicule de plastique (de type saran wrap) puis entreposés dans un sac hermétique pour congélateur. Il ne suffit que de les garder dans leur forme originale, c’est-à-dire en rouleaux, et de les couper au moment de les servir.

Ce que j’aime particulièrement des sushis, c’est que l’on peut en faire avec à peu près n’importe quoi. Vous avez envie de manger du poisson, go ! Des crevettes ? Hop ! Du poulet, du bœuf, que des légumes ou même des œufs cuits…. Pourquoi pas ? Tout est possible. Les seules limites ne sont que l’appétit et la créativité.

Aussi, le sushi est un moyen génial pour faciliter la consommation hebdomadaire de poisson… sans les mauvaises odeurs, complications culinaires, etc.

Légers comme tout, ils se consomment partout : pic nique, buffet, souper, boîte à lunch, etc. Il est de mise, bien sûr, de n’utiliser que des produits frais du jour et de ne jamais briser la chaîne de froid, sinon, gare aux empoisonnements alimentaires.

Bref, j’étais très anxieuse à l’idée de rouler mon premier Maki. Mais la tâche a été nettement plus facile qu’envisagée. Fière du résultat, j’irai sans faute me procurer tous les outils ce weekend pour répéter l’expérience. Et comme on dit au Japon, avant de s’affairer à manger : Itadakimasu !


Maki au saumon fumé (environ 8 petits morceaux)
Ce qu’il vous faut….
-1/3 de tasse d’une préparation de riz à sushis, déjà cuite et réfrigérée (recette ici-bas)
-Une feuille de nori
-1 grande tranche de saumon fumé
-1 oignon vert (partie verte seulement)
-1 morceau de fromage à la crème, taillé en trois bâtonnets

Voici comment Catherine Hubert de Cuisine et Assisstance nous a enseigné la méthode :

Préparer un bol avec de l’eau vinaigrée et une natte en bambou (facilement trouvable en épicerie et très peu coûteux). Rassembler tous vos ingrédients.

Prendre la feuille de Nori et la mettre devant vous, la face brillante contre la natte.

Étendre le riz sur les 2/3 de la feuille de Nori. Humecter les mains de l’eau vinaigrée pour faciliter l’opération. Mouiller les mains à maintes reprises si nécessaire.

Dans le bas du sushi (soit le premier 1/3) étaler tous les ingrédients, les uns par-dessus les autres, dans le sens de la longueur.

À l’aide de la natte, de façon très serrée, rouler le sushi. Une fois rendu au 2/3 du sushi, humecter le restant de la feuille avec de l’eau et continuer à rouler.

Couper avant de servir.


Préparation de riz à sushis
Ce qu'il vous faut...
-1tasse de riz à sushi
-1¼ tasse d’eau fraîche
-3 c. à soupe de vinaigre de riz
-2 c. à soupe de mirin
(Vin de riz. On en retrouve facilement dans les épiceries à grandes surfaces et orientales)
-1 c. à soupe de sucre
-Sel au goût.

Tout d’abord, laver le riz à l’eau froide et le laisser égoutter.
Par la suite, mettre le riz dans une casserole et recouvrir de l’eau fraîche.
À feu moyen, porter à ébullition. Remuer.
Couvrir et cuire pendant 10 à 15 minutes, en remuant à l’occasion.
Une fois le riz cuit, retirer la casserole du feu. Garder le tout couvert.

Dans une petite casserole, verser le vinaigre de riz, le sucre, le mirin et le sel.
Chauffer le mélange jusqu’à la dissolution du sucre.

Verser le liquide sur le riz cuit.
Mélanger et détacher les grains délicatement. Des baguettes vous faciliteront la tâche.
Étalez le tout dans un grand plat en pyrex ou encore une plaque à biscuits, recouvrir d’une pellicule de plastique et laissez refroidir complètement.



La cabane à sucre !

Une belle semaine de vacances vient de se terminer... déjà !
Une semaine occupée à vaquer à 1000 et 1 activités sauf...cuisiner. 
Mon congé a commencé par le brunch de Pâques et à vrai dire, il y a eu tant de bouffe que nous avons survécu avec les restants durant 5 jours consécutifs...
Le dernier "happening" culinaire de ma semaine boucle très bien la boucle : la cabane à sucre.
Et quand on a la dent sucrée comme moi, c'est tout un évèvement !

Cette année, nous sommes allés à la Cabane à sucre Paquette.
C'est Mme. Mimi, du clan B-L,  qui a en quelque sorte organisée la sortie.
Situé à environ une vingtaine de minutes de Laval, l'endroit était d'adon pour la petite famille et les amis.  Pour Mr. J et moi, c'était un trajet d'une bonne durée (2h30)... mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour voir ses amis et leur marmaille ?  De toute manière, en bonne compagnie et avec un gros café, les roads trips du samedi sont toujours agréables !

À la cabane à sucre, tout est délectable... même les nappes !


Petits et grands prennent plaisir à se sucrer le bec
(Et à la Cabane à sucre Paquette, c'est à volonté !)


On a besoin de patience et de technique pour réussir sa tire !


Mme Mimi donne la toute première tire à sa Chouchoune
Si elle pouvait parler, je suis certaine qu'elle dirait : Maman, c'est bon.  J'aime trop ça ! 


Finalement, à bien y penser, Chouchoune trouvait qu'elle n'en avait pas eu assez ...


C'est pourquoi elle a cru bon s'attaquer au bâtonnet de sa "matante" C !

Mon pudding au pain




Ce weekend, pour Pâques, je reçois le clan J. Dimanche, se joindra à nous le clan C à l’occasion du brunch pascal. Au menu, toutes sortes de bonnes choses comme des cretons au veau faits maison, des crudités accompagnées de deux trempettes ; l’une à la ciboulette et l’autre à la tomate, au chèvre et aux herbes salées du fleuve. Sans mentionner tous les autres items traditionnels d’un brunch, tels les œufs brouillés, les croissants, saumon fumé, fromages (dont mon préféré : la Sauvagine), saucisses, bacon et j’en passe.

Bien certainement, ma petite dent sucrée n’a pas oublié le dessert ! Au début, je voulais faire une tarte au citron meringuée, mais à la populaire demande de certains invités, je me suis plutôt fait prier de concocter mon traditionnel pouding chômeur. À cela, Mr. J a suggéré de remplacer notre habituel pain doré par mon délicieux pudding au pain.

Alors que ce soit pour votre déjeuner, dîner ou souper de Pâques, et même n’importe quel autre repas de l’année, cette douceur saura certainement plaire.



Ce qu'il vous faut...
- 2 et 1/2 tasse tasse de pain rassis (pain croûté, miche, pain brunch, baguette, etc)
- 1/2 tasse de raisins secs
- 1 et 3/4 tasse de lait chaud
- 3 c. à soupe de rhum brun (moi, j'ai prix un rhum haïtien : le Barbancourt)
- 1 tasse de sirop d'érable 
- 3 gros oeufs, fouettés
- 1 pincée de muscade moulue
- 1 pincée de sel
- 1/2 c. à thé de canelle

Dans le fond d'un grand plat en pyrex (comme par exemple, un plat à lasagne), placer un linge à vaisselle trempé.  Par dessus, déposer une cocotte en fonte graissée. 
** cette cuisson occasionnera une certaine humidité et fera en sorte que votre dessert soit moelleux à souhaits ! Encore meilleur qu'une cuisson directe au four.

Couper le pain en cubes et mettre dans la cocotte. 
Ajouter les raisins secs.

Combiner le reste des ingrédients et verser sur les morceaux de pain et les raisins.
Ne pas mélanger, car les raisins risquent de trop cuire s'ils se retrouvent au bas du plat.
Laisser macérer pendant 20 minutes en prenant soin de délicatement ''bercer'' la cocotte à quelque reprises.  Ceci permettra d'humecter le mélange en entier.

Avant d'enfourner, verser de l'eau très chaude/bouillante dans le plat de pyrex de sorte à ce qu'il soit rempli de moitié et que le fond de la cocotte baigne dans l'eau.
Cuire à 350 degrés pendant 35-40 minutes.

Tièdir et servir.

Pour l'avoir testé, le pudding au pain se mange tout aussi bien le lendemain et n'a pas nécessairement besoin d'être réchauffé.  Un vrai régal !

Pour des variantes, il est tout aussi bon de remplacer les raisins ou d'ajouter à ceux-ci des brisures de chocolat, des canneberges, etc.  La limite est votre imagination !


Des muffins aux sardines !?!


POISSON D'AVRIL !

Jamais je ne vous suggèrerais de manger de tels muffins, mais à mes collègues de travail, par exemple ...

Tout le monde qui me connait bien sait que je suis une grande joueuse de tours.
J’aime taquiner mon entourage et je sais rire des blagues qui me sont destinées.
Mon diction est le suivant : « si on ne vaut pas une risée, on ne vaut pas grand chose » !
Donc en ce jour du poisson d’avril, j’ai nourri mes collègues de… MUFFINS AU SARDINES !

Vous voulez jouer ce tour ? Rien de plus simple.
Vous n’avez qu’à acheter un mélange à gâteau commercial ainsi que du crémage, tous deux parfumés au chocolat. Préparez le mélange tel qu’indiqué sur la boîte et versez-en une cuillère à table dans des moules à muffins. Placez un petit poisson dans chacun des moules, puis déposer à nouveau du mélange à gâteau. Une fois cuits, glacez et décorez vos petits chefs d’œuvres.

À m’en fier à mes collègues, ce dessert goûte vraiment mauvais.
Cependant, il en vaut la peine… non, il en vaut un bon fou rire !