1ere critique culinaire

C'est avec grand plaisir que j'ai accepté le défi d'être pigiste/critique culinaire pour le journal Voir, dans la région de Gatineau/Ottawa.
Et aujoud'hui, jour J, c'est la publication de ma toute première critique !
Je suis allée au Coriander Thaï dans le centre-ville d'Ottawa.
Voici le compte rendu : http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=3§ion=21&article=72012

La semaine prochaine ce sera.... euh, bien je ne peux pas vous l'annoncer... mais je peux vous dire que c'est un endroit qui se distingue par sa cuisine bistro/pub, sa liste de vin et.... ses charcuteries ! Un pionnier en son genre dans la Capitale du pays !

Bonne semaine et... bonne bouffe !

Un bon verre de limonade

À compter d'aujourd'hui, un peu partout à travers le Québec, ce sera la canicule.
Et qui dit vague de chaleur, dit aussi déshydratation. Et on se lasse assez rapidement de boire que de l'eau et je ne suis pas nécessairement une fan des boissons et jus dont la teneur en sucre est hyper élevée... pas très santé mettons... Et on ne peut malheuresement pas tous survivre en ne buvant que de l'alcool - quoi que j'en connais certains qui y arrivent presque, mais... hi hi hi - 

Alors pourquoi ne pas se faire une bonne limonade maison?  Nettement moins coûteuse que celle vendue en magasin, elle est très rafraîchissante et la bonne nouvelle est que l'on contrôle soi-même son apport en sucre !

Pour un peu plus de flafla, j'y mettrais même des petits fruits congélés ou encore des cubes de glace mentholés (déposer une feuille de menthe au centre de chaque cube avant la congélation).  Et si le service s'adressait à un ''public'' plus averti, je la mélangerais à un peu d'alcool (tequila ou vodka) et des tranches d'agrumes.  Faites de même et vos convives en seront ravis et en redemanderont, j'en suis certaine !


Limonade maison (1 pichet d'environ 4 1/2 tasses)

Ce qu'il vous faut...
- 4 tasses d'eau glacée
- Le jus de 2 gros citron
- 1/4 de tasse de sucre blanc (plus  ou moins, selon votre dent sucrée)

Rouler les citrons sur une planche à découper ou le comptoir avant de les presser.
Extraire le jus en s'assurant de n'y trouver aucun pépin.
Mélanger tous les ingrédients et servir. 
Dans un pichet de verre, la limonade se conserve très bien au frigo pendant quelques jours.






Défi Daring Bakers Juin 2010

The June 2010 Daring Baker’s challenge was hosted by Dawn of Doable and Delicious. Dawn challenged the Daring Bakers’ to make Chocolate Pavlovas and Chocolate Mascarpone Mousse. The challenge recipe is based on a recipe from the book Chocolater Epiphany by Francois Payard.


Bon, je dois l’avouer, je n’avais absolument aucune envie de relever ce défi culinaire. Il ne me plaisait pas à l’œil, ne me donnait pas l’eau à la bouche… Et moi, si mes sens ne sont pas titillés eh bien, la motivation ne risque pas de s’éveiller. Ceci expliquera sûrement mon retard quant à sa publication et surtout, la platitude de sa présentation. Contrairement à d’autres comparses de mon groupe, je n’ai pas cherché à réinventer la roue. J’ai simplement suivi la recette. Pas de modifications, pas d’embellissements, pas de flafla… bref, pas d’intérêts.

Le défi Daring Baker du mois de juin 2010 a été lancé par Dawn du blog Doable and Delicious. L’hôtesse nous a mis au défi de faire des Pavlovas, des espèces de meringues, garnis d’une mousse au mascarpone chocolatée et arrosée d’un coulis de crème anglaise au mascarpone. La recette lui fut inspirée du livre de François Payard; Chocolater Epiphany.

J’ai donc passé deux heures à concocter ce dessert tout en essayant de me convaincre que peut-être je serais agréablement surprise du résultat. Une bouchée a suffi pour me prouver le contraire. Mes appréhensions se sont avérées vraies. Le goût est… hum, les mots me manquent… Au fait il n’y avait pas vraiment de goût. Il y avait plutôt un parfum de sucre trop prononcé marié à une omniprésence de mascarpone ce qui rendait la chose désagréable et relativement indigeste. Tellement que je ne vous partagerai pas la recette cette fois-ci. Je ne voudrais pas être tenue responsable du blocage de vos artères et par conséquent, vous voir subir un pontage…

Ceci me fait à nouveau réaliser que souvent les choses les plus simples sont les meilleures.



Défi Daring Cook, mai 2010 : la montagne Enchilada et sa salsa à la mangue



Our hosts this month, Barbara of Barbara Bakes and Bunnee of Anna+Food have chosen a delicious Stacked Green Chile & Grilled Chicken Enchilada recipe in celebration of Cinco de Mayo! The recipe, featuring a homemade enchilada sauce was found on www.finecooking.com and written by Robb Walsh.

Le défi Daring Cook du mois de mai, proposé par l'hôte Barbara - de Barbara Bakes - et Bunnee - de Anna+Food, était en l'honneur de la fête mexicaine Cinco de Mayo : des enchiladas empilés et recouverts d'une sauce verte épicée.  Retrouvée sur le site http://www.finecooking.com/, la recette a initialement été publiée par Robb Walsh.

Voici donc mon aventure.. muy caliente ! 




(donne 4 montagnes.... donc pour 4 à 6 personnes)

Ce qu'il vous faut...
- 8 piment forts Anaheim (dans mon coin, c'est impossible à trouver... je me suis donc rabattue sur des piments forts hongrois.  Ils sont aussi verts et épicés que les Anaheim)

- 8oz de tomatillos en conserve (petites tomates vertes... si vous réussissez à en trouver des fraîches (un exploit), il vous en faudra environ 4-5 de taille moyenne)

- 4 tasses de bouillon de poulet maison ou du commerce
- 1 gousse d'ail, émincée
- 2 c. à table d'oignon jaune, émincé
- 1 c. à thé d'origan séché
- 1/2 c. à thé de sel Kosher
- 1/4 c. à thé de poivre noir
- 2 c. à table de fécule de maïs diluée dans 2 c. à table d'eau
- 2 poitrines de poulet OU l'équivalent en boeuf, porc, crevettes, alouette !
- 3 c. table d'huile (pour la friture.... avant de grimacer et hésiter, lisez jusqu'à la fin....)
- 12 petits tortillas
- 6 oz de fromage Monterey Jack, râpé
- Sauce forte (Tabasco, Frank's...), au goût et même facultatif
- Coriandre

Si vous décidez également de faire la salsa à la mangue, les ingrédient sont listés à la fin.


Rôtir les piments

*J’enfile toujours des gants de caoutchouc, spécialement réservé à cet effet, lorsque je manipule des piments forts. Cela évite de fâcheux incidents, comme des brûlures aux yeux et au nez parce que ces derniers avaient la gratouille. Parlez-en à Mr. J, il en sait quelque chose !

Badigeonnez les piments d’un peu d’huile végétale et les déposer sur une plaque à biscuit recouverte de papier aluminium. Grillez au four (BROIL) jusqu’à ce que la pelure noircisse. Tournez les piments pour que le noircissement se fasse de manière égale. Une fois entièrement grillés, mettez les piments dans un sac de papier et laissez tiédir. Lorsqu’ils seront à température ambiante, retirez les tiges des piments. Une bonne partie des pépins suivra. Incisez les piments dans le sens de la longueur, enlevez les pépins restants et grattez la chair qui, elle, s’enlèvera facilement de sa pelure. Coupez cette dernière en de grossiers morceaux. Réservez.
SURTOUT, NE RINCEZ PAS VOS PIMENTS…. LA SAVEUR EN SERA DIMINUÉE !


Sauce verte épicée (Green Chile Sauce)

Au robot ou au mélangeur, réduisez les tomatillos en purée. Si vous avez réussi à dénicher des tomatillos fraîches, vous devrez les faire bouillir de 5 à 10 minutes avant de procéder à leur transformation.

Dans une moyenne casserole, mélangez la purée de tomatillos, le bouillon de poulet, la chair des piments, l’oignon, l’origan, l’ail, le sel et le poivre. À feu moyen-élevé, apportez à ébullition et laissez mijoter une dizaine de minutes. Ajoutez le mélange de fécule et laissez mijoter à nouveau, de 10 à 15 minutes, tout en brassant fréquemment. Réduisez le liquide jusqu’à ce que vous obteniez une consistance relativement épaisse et une quantité approximative de 4 à 5 tasses.

La recette initiale n’en faisait pas mention, mais j’ai passé le tout – à nouveau – au mélangeur afin d’obtenir une texture lisse et épaisse.

Ajustez l’assaisonnement de votre sauce, au goût. Si vous l’aimez encore plus piquante, n’hésitez pas à ajouter de la Tabasco ou toute autre sauce piquante du commerce.


Viande

Préchauffer le four à 450®F.

Les indications du défi suggéraient de saisir la viande au BBQ (à gaz ou au charbon), à feu moyen-élevé. Mais puisque les derniers jours étaient pluvieux et/ou froids, j’ai préféré l’option cuisinière dans le confort de ma maison.

La recette initiale suggérait aussi de cuire, comme viande, du poulet (2 poitrines désossées). Comme notre semaine, à Mr. J et moi, s’est principalement résumée à végétarisme et poulet, j’ai cru qu’il serait bon de renflouer les coffres côté globules rouges…

Dans une poêle extrêmement chaude, j’ai saisi deux beaux steaks rouges et saignants (désolée pour les végés… ça m’arrive une fois de temps en temps d’avoir la faim du Cro-Magnon), préalablement assaisonnés, que j’ai ensuite coupé en lanières.

Il important de ne pas trop cuire la viande, puisqu’elle sera enfournée pendant une vingtaine de minutes. Remarquez que vous pouvez aussi bien réussir cette recette avec du porc, des crevettes, etc… Même que les végétariens pourraient l’essayer avec du sans-viande hachée et assaisonnée à la mexicaine.


L’assemblage des montagnes Enchiladas

J’aurais tendance à dire que la prochaine étape, la friture des tortillas, est facultative, mais pour l’occasion je devais relever le défi le plus précisément possible….. alors ma phobie des gras en a pris un coup! Tant pis… et je dois avouer que cela a rendu la texture du plat assez intéressante : croustillante sur les bords et plus moelleuse vers le centre.

Donc, vous chauffez un peu d’huile dans une poêle et vous y faites frire vos petits tortillas. 15 à 20 secondes suffiront pour chaque côté. Bien sûr, il est plus que requis de bien éponger les tortillas à la sortie de leur bain d’huile. De bons papiers absorbants relèveront facilement la tâche.

Une fois les tortillas cuits, prenez deux grands plats en pyrex et étendez dans chacun d’eux une mince couche de sauce. Déposez ensuite deux tortillas, côtes à côtes, dans chaque plat allant au four. Répartissez ½ tasse de sauce sur les tortillas. Par après, partagez la moitié de la viande et recouvrir encore d’une ½ tasse de sauce, puis le tiers du fromage râpé. Rajoutez un tortillas sur chaque montagne, le reste de la viande, d’autre sauce et un autre tiers du fromage. Finissez le tout en rajoutant un dernier tortillas à chaque montagne et, bien sûr, de la sauce et ce qu’il vous reste du fromage. Enfournez le tout à 450®F, pendant 20 minutes. Laissez ensuite tempérer pendant 5 à 10 minutes.


Manger

Finalement, les instructions du défi suggéraient de décorer le tout avec de la coriandre. Personnellement, je trouvais ça un peu, comment dire… BLEH ! Alors j’ai décidé d’improviser une petite salsa de mangue (1/2), coriandre hachée (une petite poignée), tomates cerise (5-6, en dés) et jus de lime.



Mucho bueno !

Lait frappé au chocolat et à la banane

Que ce soit en semaine lorsque je suis pressée ou en fin de semaine, alors que je sais que mon souper sera de taille gargantuesque, les smoothies et les laits frappés font mon affaire. La recette suivante est l’une que je préfère le plus. En plus de me donner un apport protéiné considérable, elle goûte bon… on ne pourrait deviner qu’elle contient du tofu ! Rapide à faire, je tiens à vous la partager pour ces matins où elle pourrait grandement vous dépanner.

 (Donne 2 très grands verres ou 4 de taille moyenne)

Ce qu'il vous faut ...
- 300g de tofu dessert (personnellement, j'utilise un emballage de 2pqts Sunrise Soya.  Ils sont aromatisés.  Leurs parfums sont Original, Pêche et mangue, Banane, Amandes, Noix de coco et Gingembre.)

- 2 bananes, tranchées
- 2 tasses de lait 1% au chocolat ou de lait de soya au chocolat 
- Quelqeus feuilles de menthe (facultatif)

Simplement tout mettre dans le mélangeur et procéder jusqu'à ce que le tout soit d'une belle texture fouettée et onctueuse.      

Effectivement, avec les petits plaisirs viennent les grands bonheurs !



Ca fait quelques jours que je n’ai pas eu la chance de ``blogger``. Quelques jours où je n’ai pas mis les pieds dans la cuisine. Quelques jours où j’assistais à un forum parlementaire. Quelques jours où j’ai profité de délicieux repas et qui, en plus, m’étaient servis.

Au fait, la dernière fois où j’ai passé du temps dans ma cuisine il y avait de la visite chez moi. Des fous rires, des sourires, du beau temps et de très agréables moments. Il y avait une petite fille aussi… une très jolie petite fille, qui s’émerveille devant la vie et qui nous fait constater que rien n’est compliqué… et qu’effectivement, avec les petits plaisirs viennent les grands bonheurs !

Un petit bijou de vie qui me rend très fière d’être sa ``matante`` C !

une petite princesse qui attend son plat ...

"Goûteur ! Cessez de prendre ces photos et nourrissez-moi !"

Des petits fruits, comme c'est bon !


"Quoi, mon plateau des déjà vide !?! C'est la catastrophe !!!"

Mais non ! Quand il n'y en a plus... il y en a encore !

Après le calme, vient la ...

Eh non, ce n’est pas la tempête… mais plutôt la fête !

C’est qu’au cours du weekend, j’ai enfin retrouvé un mode alimentaire plus usuel ainsi que mes bons amis, le clan BL descendu tout droit de son Laval. Ajoutez à cela une température printanière très clémente et c’est une recette du bonheur qui embaume joliment toute la maison !

Et qui dit bons amis dit aussi bonne bouffe et bon vin. Puisque mes convives, Mr. J et moi aimons beaucoup la cuisine asiatique, j’ai décidé de faire un succulent Pad Thaï. Cette idée m’est apparue après que j’eus suivi un autre atelier culinaire sur la matière, la semaine dernière.

À vrai dire, le Pad Thaï est un plat simple, mais tellement goûteux et convivial. Selon moi, il se mange en toute saison, en plus d’être relativement santé (tout dépend de la quantité d’huile que vous y mettez). Voilà même une excellente idée repas lors des journées ``végées`` à condition, bien sûr, de substituer la viande pour du tofu mariné.

Puisque nous étions samedi et que notre petit végétarisme se pratique normalement le lundi, nous avons tous volontiers décidé de délecter ce plat thaïlandais avec du poulet. Voici donc sur quoi nous nous sommes régalés.

Pad Thaï au poulet (donne environ 6 portions)

Ce qu’il vous faut…

Pour la sauce
- 2 tasses d’eau
- 4 poches de thé vert ou noir
- 1 c. à thé de miso
- 1 tasse de bouillon de poulet
- 3 c. à table de sauce au poisson
- 3 ½ c. à table de sauce soya
- 6 c. à table de miel, sucre de canne ou de sucre raffiné
- 2 gousses d’ail, finement hachées
- 1 gros morceau de gingembre, finement râpé
- Le jus de deux limes
- Sriracha, au goût (sauce de piment fort)
- 1 bâton de citronelle

Pour le plat
- 1 pqt. de nouilles de riz plates
- 2 poitrines de poulet coupées en lanières
- 2 gros champignons shiitaké coupé en lanières
- 1 poivron rouge tranché en lanières
- Une douzaine de bok choy miniatures
- Une dizaine de feuilles de bette à carde
- 1 et ½ tasse de fèves germées
- 100g de pois mange-tout, en julienne
- 2 œufs fouettés
- ½ oignon rouge tranché
- 3 c. à table d’arachides hachées
- 4 oignons verts hachés
- ½ bouquet de coriandre fraîche
- Graines de sésame, grillées
- 3 c. à table d’huile végétale ou d’arachides

Tremper les nouilles de riz dans un grand bol rempli d’eau fraîche, approximativement pendant une heure.

Durant ce temps, mettre tous les ingrédients de la sauce dans une casserole et faire mijoter à feux doux. À la fin de sa cuisson, lorsque vous serez prêts de l’ajouter aux pâtes et légumes, goûter et ajuster selon les préférences. Idéalement, le pad thaï est une harmonie du sucré, du salé, de l’acide et de l’amer.

25 à 30 minutes avant la fin du trempage des nouilles, débuter la cuisson de la viande et des légumes. Commencer d’abord par préchauffer votre poêle à 180 degrés fahrenheit. Chauffer ensuite 1 c. à table d’huile dans un grand wok, une grande poêle ou même un grand chaudron. Y sauter les lanières de poulet et les œufs fouéttés. Une fois cuit, garder le tout au chaud en l’entreposant temporairement au four. À cette chaleur, il est impossible d’avoir une prolifération de bactéries.

Chauffer à nouveau le wok, poêle ou chaudron avec 2 c. à table d’huile. Y faire revenir l’ail, l’oignon et le poivron rouge pendant deux minutes. Ajouter la bette à carde et les minis bok choy et sauter le tout. Une fois tombés, ajouter les fèves germées et les champignons. Remuer en faisant à nouveau sauter. Ajouter les nouilles, un peu à la fois, avec la sauce (omettre la tige de citronnelle). Mélanger. Ajouter les œufs et le poulet et mélanger à nouveau. Poursuivre la cuisson jusqu’à la réduction complète du liquide. Mettre dans un plat de service et remettre au four quelques instants.

Sans huile, cuire les pois mange tout pendant 2 minutes. Ils doivent être cuits mais encore croustillants. Sortir le plat de service. Ajouter sur le dessus les pois, la coriandre, le sésame grillé et les arachides hachées.

Khaw Hai Jarern Aharn ;)



Je ne suis pas une Lohan... même si je suis en désintox !

Cette semaine je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de ``blogger`` et encore moins de cuisiner. Non. Depuis lundi dernier je m’affère à me désintoxiquer. Rien de très sérieux. Papa, maman et amis, soyez sans craintes : je ne suis pas une Mlle Lohan à en devenir. Je ne me purifie pas d’excès de débauches, je fais seulement une cure… un nettoyage du printemps, mettons !

Au menu ? Hum….. De l’air, de l’eau, du jus vert, encore de l’air et de l’eau, de la viande maigre dans son plus simple appareil, beaucoup de légumes, quelques fruits et produits laitiers, de l’air, de l’eau… vous voyez le portrait ?

Bref, j’assume mon choix, mais laissez moi vous dire à quel point vous n’avez AU-CU-NE idée à quel point je me meurs pour un bon espresso (eh oui, la désintox bannit toute forme de caféine : café, chocolat, thé, etc.) et un repas qui ne seras pas constitué de jus vert, d’algues, d’air, d’eau, encore d’air, d’eau… Entre temps, prenez une bonne bouchée à ma santé !

Mon premier défi Daring Cooks

The 2010 April Daring Cooks challenge was hosted by Wolf of Wolf’s Den. She chose to challenge Daring Cooks to make Brunswick Stew. Wolf chose recipes for her challenge from The Lee Bros. Southern Cookbook by Matt Lee and Ted Lee, and from the Callaway, Virginia Ruritan Club.

Le défi Daring Cooks du mois d’avril a été présenté par Wolf’s Den. Wolf a choisi de mettre au défi les cuisiniers ‘’oséistes’’ en faisant un Brunswick Stew (un plat sud-étatsuniens). Wolf a sélectionné les recettes de son défi dans deux livres de recettes, soit The Lee Bros. Southern Cookbook, de Matt Lee et Ted Lee, ainsi que Callaway du Club Virginia Ruritan Club.



Pour ceux et celles qui se questionnent, le défi Daring Cooks est un challenge culinaire orchestré par le site Daring Kitchen; une espèce de société culinaire virtuelle dont je fais partie. Fondé en 2006 par une torontoise, Ivonne, et une dame de l’Ohio, Lisa, Daring Cooks est un lieu d’échange pour une multitude d’épicuriens culinaires. Le but est d’enseigner, partager et stimuler à la fois de nouvelles techniques de travail et recettes. Les membres sont libres d’adhérer à un ou deux groupes : les Daring Cooks (cuisiniers ‘’oséistes’’) et/ou les Daring Bakers (boulangers ‘’oséistes’’). Pour ma part, je fais partie des deux groupes, moi qui suis complètement fana de tout ce qui touche la nutrition et le culinaire.
Enfin, voici mon premier défi Daring Cook. Je dois avouer qu’initialement j’avais plus ou moins l’envie de le compléter. Je crois que c’est parce que mère nature s’est faite nettement plus clémente qu’à l’habitude et que de manger un tel plat m’est plus ou moins tentant dans ces conditions. Par contre, je dois avouer qu’après avoir complété et goûté mon Brunswick Stew j’ai rapidement changé d’avis. C’est très goûteux et… réconfortant ! Le genre de mets que l’on se concocte après avoir passé une partie de la journée au froid et que l’on a qu’une seule envie : se réchauffer et se ‘’doudouner’’ !

Certes, je ne risque pas de refaire ce plat au cours de prochains mois, mais je vous assure que je répèterai l’expérience dès le retour de la saison des pots Mason !

PS: Moi j'ai décidé de faire la 1/2 recette puisque nous ne sommes que deux à la maison.  En résultat, j'ai obtenu trois pots Mason 1L + un délicieux souper. 


Ce qu'il vous faut...
- 1/4 de lb de lardons grossièrement coupés
- 2 piments Thai ou Serrano épépinés et applatis (vous pouvez aussi utiliser des piments rouges séchés)
- 1 lb de lapin sans la peau (pour me faciliter la vie, j'ai opté pour des poitrines de lapin désossées)
- 4 à 5 livres de poulet sans la peau et avec le moins de gras possible
(encore une fois, je me la suis coulé douce en prenant des hauts de cuisses sans la peau et sans os)
- 1 c. à table de sel de mer (moi j'en ai utilisé un aromatisé à la méditerranéenne)
- 8 à 12 tasses de bouillon de poulet du commerce ou maison
(personnellement, j'ai échangé une des tasses pour un jur de pommes pur (pas concentré))
- 2 feuilles de Laurier
- 2 grosses branches de céleri
- 2 lbs de pommes de terre à chair jaune, du genre Yukon Gold, pelées et en gros dés.
- 1 et 1/2 tasses de carottes pelées et coupées en dés
- 4 oignons de taille moyenne, hachés
- 2 tasses de maïs frais, de préférence, sinon congelé
- 3 tasses de fèves de lima
(la recettes originale demande des Butterbeans, mais j'ai été incapable d'en trouver par ici...)
- 4 tasses de tomates entières, pelées et égoutées
- 1/4 de tasses de vinaigre de vin rouge
- le jus de 2 citrons
- de la sauce Tabasco, au goût

Dans une énorme marmite, (la plus grosse que vous avez... vous savez, celle du type je m'apprête à faire un repas pour toute une armée ?  Eh bien, prenez celle là !) faire revenir les morceaux de lardons à feu moyen-élevé.  Lorsqu'ils commencent à devenir croustillants, retirer et réserver dans un bol.  Garder le gras des lardons dans la casserole et y dorer les piments forts.  Griller ceux-ci jusqu'à ce le tout sente bon et fasse picotter votre nez.  Une fois la grillade complétée, mettre de côté avec les lardons.

Assaisoner toutes les surfaces de la viande et faire brunir le tout dans la marmite.
Pour de meilleurs résultats, débuter avec la viande de lapin et terminer par la viande de poulet.
Réserver, tout comme les piments et les lardons.

Déglacer la casserole avec 2 tasses de bouillon (ici, j'ai pris une tasse de bouillon et une tasse de jus de pomme pur).  Gratter le fond de la casserole pour bien dégager les sucs.  Cela donnera un maximum de goût au plat.  Le bouillon prendra une jolie couleur ambrée. Porter à ébullition et réduire de moitié.

Ajouter le reste du bouillon, les feuilles de Laurier, le céleri, les pommes de terre, les viandes, les lardons et les piments.  À feu moyen-élevé, ramener à ébullition. 

Réduire le feu au minimum, puis couvrir pour une heure et demie.  Ne pas oublier de brasser à toutes les 15 minutes.  

Si la viande n'est pas désossée, c'est à cette étape-ci que l'on doit la retirer et le faire.  Il faut également enlever les feuilles de Laurier, le céleri et les lardons.  Jeter ou, préférablement, composter :) (Personnelement, j'ai conservé les céleris dans la casserole)  Remettre la viande, accompagnée des carottes.
Brasser doucement et apporter une autre fois à ébullition et faire mijoter à découvert pendant 25 minutes.

Ajouter les oignons, le maïs, les fèves et les tomates.  Écraser avec les tomates avec les mains afin d’en faire de gros morceaux imparfaits. Brasser et laisser mijoter environ 30 minutes ou jusqu’à ce que les oignons et les fèves soient tendres.

Retirer du feu. Ajouter le vinaigre et le jus de citron, puis bien mélanger.
Rectifier les assaisonnements au besoin et ajouter de la sauce Tabasco au goût.

Manger immédiatement ou encore attendre 24 heures ce qui, à mon humble avis, est encore meilleur. 
Servir ce plat sur n'importe quel type de riz, de nouilles aux oeufs ou tout simplement l'accompagner d'une bonne tranche de pain et une salade de verdures.


Chou, des sushis !

L’univers des sushis ne m’est plus étranger…enfin ! Hier, mon amie Mme. P et moi sommes allées suivre un atelier culinaire sur ces petites bouchées de riz et de poisson. Donné par la très professionnelle Catherine Hubert de Cuisine et Assistance, le cours nous a principalement appris à confectionner des Makis et des Nigris, ainsi que quelques petites sauces.

J’ai été agréablement surprise d’apprendre que les sushis peuvent être congelés dans une pellicule de plastique (de type saran wrap) puis entreposés dans un sac hermétique pour congélateur. Il ne suffit que de les garder dans leur forme originale, c’est-à-dire en rouleaux, et de les couper au moment de les servir.

Ce que j’aime particulièrement des sushis, c’est que l’on peut en faire avec à peu près n’importe quoi. Vous avez envie de manger du poisson, go ! Des crevettes ? Hop ! Du poulet, du bœuf, que des légumes ou même des œufs cuits…. Pourquoi pas ? Tout est possible. Les seules limites ne sont que l’appétit et la créativité.

Aussi, le sushi est un moyen génial pour faciliter la consommation hebdomadaire de poisson… sans les mauvaises odeurs, complications culinaires, etc.

Légers comme tout, ils se consomment partout : pic nique, buffet, souper, boîte à lunch, etc. Il est de mise, bien sûr, de n’utiliser que des produits frais du jour et de ne jamais briser la chaîne de froid, sinon, gare aux empoisonnements alimentaires.

Bref, j’étais très anxieuse à l’idée de rouler mon premier Maki. Mais la tâche a été nettement plus facile qu’envisagée. Fière du résultat, j’irai sans faute me procurer tous les outils ce weekend pour répéter l’expérience. Et comme on dit au Japon, avant de s’affairer à manger : Itadakimasu !


Maki au saumon fumé (environ 8 petits morceaux)
Ce qu’il vous faut….
-1/3 de tasse d’une préparation de riz à sushis, déjà cuite et réfrigérée (recette ici-bas)
-Une feuille de nori
-1 grande tranche de saumon fumé
-1 oignon vert (partie verte seulement)
-1 morceau de fromage à la crème, taillé en trois bâtonnets

Voici comment Catherine Hubert de Cuisine et Assisstance nous a enseigné la méthode :

Préparer un bol avec de l’eau vinaigrée et une natte en bambou (facilement trouvable en épicerie et très peu coûteux). Rassembler tous vos ingrédients.

Prendre la feuille de Nori et la mettre devant vous, la face brillante contre la natte.

Étendre le riz sur les 2/3 de la feuille de Nori. Humecter les mains de l’eau vinaigrée pour faciliter l’opération. Mouiller les mains à maintes reprises si nécessaire.

Dans le bas du sushi (soit le premier 1/3) étaler tous les ingrédients, les uns par-dessus les autres, dans le sens de la longueur.

À l’aide de la natte, de façon très serrée, rouler le sushi. Une fois rendu au 2/3 du sushi, humecter le restant de la feuille avec de l’eau et continuer à rouler.

Couper avant de servir.


Préparation de riz à sushis
Ce qu'il vous faut...
-1tasse de riz à sushi
-1¼ tasse d’eau fraîche
-3 c. à soupe de vinaigre de riz
-2 c. à soupe de mirin
(Vin de riz. On en retrouve facilement dans les épiceries à grandes surfaces et orientales)
-1 c. à soupe de sucre
-Sel au goût.

Tout d’abord, laver le riz à l’eau froide et le laisser égoutter.
Par la suite, mettre le riz dans une casserole et recouvrir de l’eau fraîche.
À feu moyen, porter à ébullition. Remuer.
Couvrir et cuire pendant 10 à 15 minutes, en remuant à l’occasion.
Une fois le riz cuit, retirer la casserole du feu. Garder le tout couvert.

Dans une petite casserole, verser le vinaigre de riz, le sucre, le mirin et le sel.
Chauffer le mélange jusqu’à la dissolution du sucre.

Verser le liquide sur le riz cuit.
Mélanger et détacher les grains délicatement. Des baguettes vous faciliteront la tâche.
Étalez le tout dans un grand plat en pyrex ou encore une plaque à biscuits, recouvrir d’une pellicule de plastique et laissez refroidir complètement.



La cabane à sucre !

Une belle semaine de vacances vient de se terminer... déjà !
Une semaine occupée à vaquer à 1000 et 1 activités sauf...cuisiner. 
Mon congé a commencé par le brunch de Pâques et à vrai dire, il y a eu tant de bouffe que nous avons survécu avec les restants durant 5 jours consécutifs...
Le dernier "happening" culinaire de ma semaine boucle très bien la boucle : la cabane à sucre.
Et quand on a la dent sucrée comme moi, c'est tout un évèvement !

Cette année, nous sommes allés à la Cabane à sucre Paquette.
C'est Mme. Mimi, du clan B-L,  qui a en quelque sorte organisée la sortie.
Situé à environ une vingtaine de minutes de Laval, l'endroit était d'adon pour la petite famille et les amis.  Pour Mr. J et moi, c'était un trajet d'une bonne durée (2h30)... mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour voir ses amis et leur marmaille ?  De toute manière, en bonne compagnie et avec un gros café, les roads trips du samedi sont toujours agréables !

À la cabane à sucre, tout est délectable... même les nappes !


Petits et grands prennent plaisir à se sucrer le bec
(Et à la Cabane à sucre Paquette, c'est à volonté !)


On a besoin de patience et de technique pour réussir sa tire !


Mme Mimi donne la toute première tire à sa Chouchoune
Si elle pouvait parler, je suis certaine qu'elle dirait : Maman, c'est bon.  J'aime trop ça ! 


Finalement, à bien y penser, Chouchoune trouvait qu'elle n'en avait pas eu assez ...


C'est pourquoi elle a cru bon s'attaquer au bâtonnet de sa "matante" C !

Mon pudding au pain




Ce weekend, pour Pâques, je reçois le clan J. Dimanche, se joindra à nous le clan C à l’occasion du brunch pascal. Au menu, toutes sortes de bonnes choses comme des cretons au veau faits maison, des crudités accompagnées de deux trempettes ; l’une à la ciboulette et l’autre à la tomate, au chèvre et aux herbes salées du fleuve. Sans mentionner tous les autres items traditionnels d’un brunch, tels les œufs brouillés, les croissants, saumon fumé, fromages (dont mon préféré : la Sauvagine), saucisses, bacon et j’en passe.

Bien certainement, ma petite dent sucrée n’a pas oublié le dessert ! Au début, je voulais faire une tarte au citron meringuée, mais à la populaire demande de certains invités, je me suis plutôt fait prier de concocter mon traditionnel pouding chômeur. À cela, Mr. J a suggéré de remplacer notre habituel pain doré par mon délicieux pudding au pain.

Alors que ce soit pour votre déjeuner, dîner ou souper de Pâques, et même n’importe quel autre repas de l’année, cette douceur saura certainement plaire.



Ce qu'il vous faut...
- 2 et 1/2 tasse tasse de pain rassis (pain croûté, miche, pain brunch, baguette, etc)
- 1/2 tasse de raisins secs
- 1 et 3/4 tasse de lait chaud
- 3 c. à soupe de rhum brun (moi, j'ai prix un rhum haïtien : le Barbancourt)
- 1 tasse de sirop d'érable 
- 3 gros oeufs, fouettés
- 1 pincée de muscade moulue
- 1 pincée de sel
- 1/2 c. à thé de canelle

Dans le fond d'un grand plat en pyrex (comme par exemple, un plat à lasagne), placer un linge à vaisselle trempé.  Par dessus, déposer une cocotte en fonte graissée. 
** cette cuisson occasionnera une certaine humidité et fera en sorte que votre dessert soit moelleux à souhaits ! Encore meilleur qu'une cuisson directe au four.

Couper le pain en cubes et mettre dans la cocotte. 
Ajouter les raisins secs.

Combiner le reste des ingrédients et verser sur les morceaux de pain et les raisins.
Ne pas mélanger, car les raisins risquent de trop cuire s'ils se retrouvent au bas du plat.
Laisser macérer pendant 20 minutes en prenant soin de délicatement ''bercer'' la cocotte à quelque reprises.  Ceci permettra d'humecter le mélange en entier.

Avant d'enfourner, verser de l'eau très chaude/bouillante dans le plat de pyrex de sorte à ce qu'il soit rempli de moitié et que le fond de la cocotte baigne dans l'eau.
Cuire à 350 degrés pendant 35-40 minutes.

Tièdir et servir.

Pour l'avoir testé, le pudding au pain se mange tout aussi bien le lendemain et n'a pas nécessairement besoin d'être réchauffé.  Un vrai régal !

Pour des variantes, il est tout aussi bon de remplacer les raisins ou d'ajouter à ceux-ci des brisures de chocolat, des canneberges, etc.  La limite est votre imagination !


Des muffins aux sardines !?!


POISSON D'AVRIL !

Jamais je ne vous suggèrerais de manger de tels muffins, mais à mes collègues de travail, par exemple ...

Tout le monde qui me connait bien sait que je suis une grande joueuse de tours.
J’aime taquiner mon entourage et je sais rire des blagues qui me sont destinées.
Mon diction est le suivant : « si on ne vaut pas une risée, on ne vaut pas grand chose » !
Donc en ce jour du poisson d’avril, j’ai nourri mes collègues de… MUFFINS AU SARDINES !

Vous voulez jouer ce tour ? Rien de plus simple.
Vous n’avez qu’à acheter un mélange à gâteau commercial ainsi que du crémage, tous deux parfumés au chocolat. Préparez le mélange tel qu’indiqué sur la boîte et versez-en une cuillère à table dans des moules à muffins. Placez un petit poisson dans chacun des moules, puis déposer à nouveau du mélange à gâteau. Une fois cuits, glacez et décorez vos petits chefs d’œuvres.

À m’en fier à mes collègues, ce dessert goûte vraiment mauvais.
Cependant, il en vaut la peine… non, il en vaut un bon fou rire !

Un bol de riz, un ventre bien rempli


J’adore les repas qui se présentent tout méli-mélo dans un bol : spaghetti, macaroni, soupe, bouilli, pho, etc. Et ça faisait un bon bout de temps que nous n’en avions pas mangé… du moins à la maison.

Des fois, ça fait du bien de prendre congé de la présentation. On veut tout simplement bouffer et passer à autre chose. C’est tout. C’est correcte… mais pas trop souvent, du moins pas pour moi. Parce qu’après tout, on mange d’abord avec les yeux, non ?

Donne environ 4 portions

Ce qu'il vous faut...
- 1 courgette (couleur de votre choix)
- 1 poivron rouge
- 2 gousses d'ail finement hachées
- 100g de champignons, coupés en quarts
- antiadhésif ou 1 c. à table d'huile végétale
- 1 c. à table d'huile végétale
- 240g de blancs de poulet, coupés en dés
- 2 oeufs fouettés
- 1 tasse de bouillon de poulet, maison ou du commerce
- 1/8 t de tasse de Veloutine
- Graines de sésame grillées (facultatif)
- riz, de votre choix, pour 4 personnes

Cuire le riz et réserver.

Pendant ce temps, laver et couper les légumes.
Vaporiser une poêle de l'antiadhésif et y faire revenir les légumes, y compris l'ail.
Mettre dans un grand bol et réserver.

Dans la poêle, chauffer l'huile et sauter les blancs de poulet jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits et dorés.
Ajouter les oeufs fouettés et cuire jusqu'à ce qu'ils deviennent brouillés.
Ajouter ce mélange à celui des légumes.

Toujours dans la poêle, verser le bouillon de poulet et la veloutine.
Brasser jusqu'à épaississement et y déposer le riz cuit.
Mélanger pour que le riz absorbe le liquide.
Ajouter les légumes et le protéines et mélanger à nouveau.

Servir dans des bols et garnir de graines de sésames grillées.






Un petit pavé soufflé

Depuis quelques mois, à la maison, nous nous sommes conscientisés à manger un peu moins de viande rouge et à varier notre apport en protéines.

Déjà friande de légumes, je prends un réel plaisir à nous cuisiner plus fréquemment des plats végétariens.
Mais hier soir je n’avais pas envie de manger des lentilles ou d’autres substituts du genre.
J’avais plutôt le goût d’un plat léger.

En faisant le tour de mon frigo, je suis tombée sur deux belles poires d’Anjou vertes et parfaitement mûres. C’est alors que m’est venue en tête la combinaison suivante : crevettes-poires-poireaux.
Ajoutez à cela du vin blanc, un bon mélange de fromage suisse et de mozzarella partiellement écrémée, des œufs ainsi que de l’estragon et vous délecterez un succulent pavé soufflé, à saveur sucré-salé.


pour 8 portions
Ce qu’il vous faut…
- 3 gros blancs de poireaux
- 2 poires d’Anjou vertes et mûres, pelées et sans le cœur
- 2 c. à table de beurre (puristes) ou de margarine Becel (santé)
- 2/3 de tasse de vin de table blanc
- 300 g de grosses crevettes crues, décortiquées et en morceaux
- 4 œufs battus
- 10 g de mozzarella partiellement écrémée, râpée
- 8 g de fromage suisse, râpé
- 1 c. à thé d’estragon séché (Le mien vient de la ferme HLF qui se spécialise dans les produits maraîchers bio et locaux. Je l’achète par l’entremise du MSRO)
- Poivre du moulin, au goût

Laver et trancher les blancs de poireaux. Afin d'en faciliter le nettoyage, trancher sur la longueur. Réserver.

Faire de même pour les poires.

Dans une casserole, faire fondre le beurre ou la margarine Becel à feu moeyn-élevé.
Ajouter les légumes et fruits et faire ramollir.
Déglacer avec le vin et réduire à sec.

Mettre la tombée de poires et poireaux dans un grand bol, ajouter le 2/3 du fromage, les crevettes, les œufs, l’estragon et le poivre. Mélanger le tout et déposer dans un plat en pyrex mesurant 11 X 7 po.

Recouvrir du reste de fromage et poivrer au goût.

Enfourner à 350F pendant 20 minutes, puis griller (BROIL) pour que le fromage du dessus soit parfaitement doré.

Couper en 8 savoureux pavés soufflés.


Eh bien ciboulette !

Une fois de plus, la semaine se fait remplie et elle file à cent miles à l’heure.

Dans ces temps là, il m’est un peu plus difficile de m’affairer à d'élaborés repas et boîtes à lunch.
Tout de même, je réussi toujours à nous dégoter un bon repas en un rien de temps.
Il s’agit tout simplement de faire preuve d’un peu créativité et de garder en tête que la simplicité est la clé du succès. Si on ajoute à cela le sens de l’organisation, le tour est non seulement joué, mais la victoire est assurée !

À court de temps ce matin, j’ai assemblé nos délicieux goûters en moins de deux !
Il ne fallait que mettre dans des contenants quelques crudités (que je coupe le dimanche et je garde dans un bac, au frigo, à cet effet) et un beau morceau de lasagne maison que j’avais préalablement cuisiné et congelé en portions individuelles, il y a de cela quelques semaines.

Afin d’agrémenter la consommation des crudités de Mr. J, lui qui est nettement plus type viande, il ne m’a fallu que 3 petites minutes et 4 simples ingrédients pour concocter une trempette pleinement savoureuse !
En espérant vous convaincre d'en faire tout autant, voici comment la préparer….

Trempette à la ciboulette


Ce qu'il vous faut...
- 3/4 de tasse de yogourt 2% nature
- 1/2 tasse de mayonaise légère (la vraie mayo, pas la sauce à salade) 
- 2 c. à table de ciboulette finement ciselée
- 1 c. à table comble de moutarde dijon

Mettre tous les ingrédients dans un petit bol et mélanger.
Voilà !
Cette recette se conserve quelques jours au refrigérateur, dans un contenant hermétique.

Miam miam miam, les bons bons muffins !



C’est mardi, pas encore le nombril de la semaine et je cherche déjà de la variété.

Humpf !

Au fait, c’est toujours comme cela lorsque j’essaie de faire attention à ce que je mange.
C’est que Mr. J et moi avons entamé un défi santé et nous nous compétitionnons l’un à l’autre.
Et il est évident : je veux gagner, c’est dans ma nature ! Donc je surveille d’encore plus près mon alimentation. Mais qui a dit qu’un régime équilibré devait être ennuyant et répétitif ?

Bref, comme je n’avais pas envie de déjeuner aux rôties ni aux mornes céréales remplies à l’air et spécialement prénommées par une lettre de l’alphabet située entre J et L, j’ai opté pour de délicieux et nutritifs muffins maison. Combiné à un yogourt et une poignée de noix, c’est un excellent déjeuner santé.

Jadis, Passe-Partout et Fardoche chantaient un air élogieux au sujet des légumes. Maintenant, c’est moi qui le fais à propos de ces petits délices au son, petits fruits et soupçon de gingembre !




MUFFINS AU SON, PETITS FRUITS ET SOUPÇON DE GINGEMBRE

Ce qu'il vous faut...
- 1/4 de tasse d'un corps gras comme de la margarine Becel, à la température ambiante 
- 1/2 tasse de cassonade
- 1/4 de tasse de mélasse
- 2 oeufs
- 1 tasse de lait écrémé ou partiellement écrémé
- 3 c. à table de sirop d'érable
- 1 tasse de farine tout usage
- 1 et 1/2 c. à thé de poudre à pâte
- 1/2 c. à thé de bicarbonate de sodium
- une pincée de sel
- 1 et 1/2 tasse de son de blé
- 1 et 1/2 tasse de petits fruits (les miens étaient congelés, mais de frais feront aussi l'affaire)
- Un gros morceau de gingembre dénudé de sa pelure et finement râpé

Préchauffer le four à 400F

Dans un bol, mélanger tous les ingrédients liquides et y compris la margarine, les oeufs et le gingembre.

Dans un autre bol, mélanger tous les ingrédients secs.  

Creuser un puit au centre de ce mélange et y verser les ingrédients liquides.  Mélanger.

Finalement, ajouter les petits fruits et mélanger une dernière fois.

Verser dans des moules à muffins (12 réguliers ou 6 géants) et enfourner pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à ce qu'un cure-dents en ressorte propre.


À la soupe !

Hier, mon appétit était comme la température : ni chaud, ni froid et un tantinet morne. Bleh.

Qu’est-ce que l’on mange quand on se sent un peu à plat et qui, à tout coup, nous redonne de l’éclat ?  
Oui, oui ; de la soupe !


Et je ne suis pas la seule qui le pense…
Même Scarron, un écrivain français contemporain du Roi Louis XIII, le disait :
Quand on se gorge d'un potage,
Succulent comme un consommé,
Si notre corps en est charmé,
Notre âme l'est bien davantage

Nécessitant moins de cinq dollars et 30 minutes de mon temps, voici la succulente soupe qui a su me raviver l’esprit.


Ce qu'il vous faut...
- 3 gros blancs de poireaux

- 2 branches de céleri
- 2 pommes de terre, moyennes
- 1/4 de tasse de vin de table blanc
- 2 c. table d'huile (olive, mais, végétale, etc.) 
- 2 gousses ail finement émincées
- 4 tasses de bouillon poulet maison ou du commerce
- 2 c. thé d'herbes du bas du fleuve (on en retrouve facilement dans les grands supermarchés)
- 10 grains de poivre noir


Laver et couper les légumes.  Porter une attention particulière aux blancs de poireaux puisque le sable/terre se loge entre leurs couches. Afin d'en faciliter le nettoyage, trancher les blancs de poireaux sur la longeur.


Dans un chaudron, déposer l'huile et les légumes.  À feu mi-élevé, faire revenir pendant 5 minutes. 


Déglacer le tout avec le vin de table. 
Afin d'assurer un maximum de goût, gratter la casserole à l'aide d'une spatule ou d'une cuillère en bois.  Cela délogera tous les sucs apparus lors de la cuisson.


Ajouter le bouillon de poulet et les épices.
Apporter à ébullition et laisser mijoter à feu doux pendant 20 minutes.


Réduire le tout au mélangeur jusqu'à l'obtention d'une texture lisse.


Le potage sera immédiatement prêt à servir.
Il se conserve aussi bien quelque jours au refrigérateur ou encore quelques semaines au congélateur (dans un contenant hermétique, bien sûr)


Bon appétit !

Jolaine au pays des merveilles !


Hier je suis allée au cinoche, avec Mr. J, voir Alice au pays des merveilles en 3D.
Hal-lu-ci-nant !
Je suis retournée en enfance, assise au bout de mon siège, avec un sac de maïs soufflé à la main.

En écoutant le film, je me voyais gamine voulant être comme Alice ; moi aussi je voulais en boire de la potion pour rapetisser, manger du gâteau pour revenir à la normale que lorsqu'il me semblerait bon et stopper le temps des fois.

Je suis tombée sous le charme d'Alice et de sa complicité avec le chapelier fou (Johnny Depp pour les intimes) que je n'avais su déceler plus jeune.

Et ce sont avec ces images que j'ai fermé l'oeil... et que j'ai aussi commencé ma journée ! 
C'est pour vous dire à quel point le film à eu un tel impact chez moi.

Ce matin je n'ai pas pris le thé.  Non, mais j'ai tout de même commencé ma journée avec une belle et bonne petite tasse de café.  Un espresso, plus précisément. 
Et je n'étais pas en compagnie d'Alice ni de Johnny.... mais j'étais dans mes merveilles, avec mon chapelier fou (si, si !) et l'alter-égo d'Alice sur ma tasse.